Foire du livre de Bruxelles

Quelques auteurs d'Afrique attendus à la foire du livre de Bruxelles du 05 au 09 février 2009 http://www.flb.be/

Mathématiques congolaises (Actes Sud) de In Koli Jean Bofane

Prix Jean Muno 2008

Lundi 9 mars à 15h au Forum Milles feuilles

Celio « Mathematik », jeune fana de mathématiques dans une Kinshasa de la débrouille, va grimper candidement dans les cercles obscurs du pouvoir, après sa rencontre avec le directeur d’un bureau aux activités très confidentielles, attaché à la Présidence de la République. La faim tenaille suffisamment les ventres pour que le débat sur le bien et le mal puisse être sérieusement envisagé. La ville ne fait pas de cadeau, le jeune homme le sait, et il tient là l’occasion d’enfin se réaliser. Faire partie du cercle très fermé de ces sorciers modernes d’un genre particulier qui manipulent les êtres et la vie quotidienne n’est pas non plus pour lui déplaire.

Grâce à ses connaissances, Célio espère influer sur le destin dont il dit n’être que le jouet. C’est à travers les épreuves, aussi, qu’il lui faudra procéder à des choix cruciaux, tenter de maîtriser les déséquilibres dans un environnement livré aux tiraillements et au chaos institutionnalisé.

Sous une plume humoristique et grave, In Koli Jean Bofane nous dépeint la vie kinoise, à travers une dizaine de personnages forts dont l’ attachant Celio, sapeur, amoureux et bon copain, qui saura finalement faire le bon choix...

In Koli Jean Bofane est né en 1954 à Mbandaka, au Congo, et réside en Belgique depuis 1993. L'écriture constitue l'essentiel de son activité, il anime également des ateliers d'écriture dans les écoles. En 1996, il a publié "Pourquoi le lion n'est plus le roi des animaux", un conte illustré sur la thématique de la dictature (Prix de la Critique de la Communauté française de Belgique en 1997), ou encore "BiBi et les canards" traitant de l'immigration. Son premier roman, « Mathématiques congolaises », paru chez Actes Sud, a remporté le prix Jean Muno en novembre 2008 et a bénéficié d'un excellent accueil par la critique.

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Coopération Education Culture asbl
Dominique Gillerot - Gaetan Van Landewyck
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L'écriture féminine africaine comme espace de liberté

Samedi 7 mars 2009, à 13h au Forum du Soir

Les années 80 ont vu l’explosion des talents littéraires féminins sur le continent africain. Riches et variées, les thématiques abordées prennent très souvent en compte des zones d'ombres peu ou pas abordées par les hommes. Ainsi en est-il d'un large pan thématique, jadis occulté : l'anachronisme actuel du mariage polygamique, l'excision, l'éducation des filles, l'accès au monde du travail par les femmes, la répartition des rôles dans la société comme dans la famille, les discriminations diverses liées au sexe…

En cette veille de la 8ème journée internationale de la femme, nous rendons hommage aux femmes écrivains africaines en présence de Fatou Diome, Tanella Boni et Bouthaïna Azami.

Fatou Diome est née en 1968 sur la petite île de Niodior, dans le sud-est du Sénégal.
Doctorante en Lettres modernes et chargée de cours à l’Université Marc Bloch de Strasbourg, elle se consacre également à l’écriture. Après avoir publié le recueil de nouvelles La préférence nationale en 2001, elle signe plusieurs romans très bien reçus par la critique : Le ventre de l’Atlantique, en 2003, Kétala en 2006 et Inassouvies, nos vies paru en 2008 aux Editions Flammarion.

Tanella Boni est une écrivaine ivoirienne, née à Abidjan en 1954. Professeur de philosophie à l’Université de Cocody à Abidjan, elle est poète, romancière, nouvelliste, critique et écrit également des livres pour enfants. Présidente de l'Association des écrivains de la Côte d'Ivoire de 1991 à 1997, elle est organisatrice du Festival international de poésie d’Abidjan. Prix Ahmadou Kourouma 2005 pour son roman Matins de couvre-feu, Que vivent les femmes d’Afrique est son dernier roman (Editions du Panama, 2008).

Bouthaïna Azami-Tawil est née en 1964, à Tanger. Après un baccalauréat au lycée français de Rabat, elle se rend à Genève en 1982 pour des études en sciences de l’Education et en Lettres. Parallèlement à ses études, elle entame une carrière d’écrivain et publiera aux Editions l’Harmattan, en 1998, son premier roman, La Mémoire des Temps qui a obtenu à Genève les prix Hentsh et Amiel. Suivront, aux mêmes éditions, Etreintes (2000), Le Cénacles des Solitudes (2004) et tout récemment, en octobre 2008, Fiction d’un Deuil.

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Comments

[segou]

@ gangoueus
Les textes de mon message ci-dessus ne sont pas de moi. Passeur, je me suis borné à relayer la faire-part, ré-arranger du fait de contraintes techniques, que j'ai reçu du CEC (en tag en dessous du message), une association bruxelloise s'occupant de la promotion des littératures africaines principalement et aussi celles des diaspora noires. J'ai eu le plaisir d'échanger un peu avec Bofane . Je fonctionne au premier contact et j'éprouve une sympathie pour lui (je trouve d'ailleurs que ton échange avec lui que tu proposes rend bien sa sérénité) . En revanche je ne l'ai pas encore lu.

@ St-Ralph
J'ai écouté ces trois femmes lors d'une rencontre publique (et ai pu discuter longuement avec Diome et Boni). Elles sont toutes intéressantes. Mais la seule dont je connais l'oeuvre est Diome. Très belle plume. Je lis actuellement "Inassouvies, nos vies" son dernier roman. Un vrai délice. Peut-être en ferai-je une note prochainement. Who knows...

[St-Ralph]

Ma méconnaissance des "talent féminins" dont tu parles es grande. Sans doute qu'elles ont leurs fidèles lecteurs. Je me promets d'oser m'aventurer dans leur univers.

[Gangoueus]

Bonjour Ségou,

J'apprécie la critique que tu réalises du roman d'In Koli Jean Bofane. Mathématiques congolaises est un texte passionnant qui a le mérite de dépasser le cadre du simple constat d'une situation calamiteuse pour oser proposer une solution, une démarche que je qualifierai de victorieuse.

L'auteur m'a fait le plaisir de répondre à quelques unes de mes interrogations.

Bien à toi,